christine Lagarde - Page 3
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La bataille du thermomètre
Je ne reviendrai pas sur la jubilation de Dame Christine Hagarde et des spécificités Françaises dont elle loue notre économie...
La crise mondiale ne passera pas par la France, qu'on se le dise...
L'exception Française a pourtant perdu dans le passé bien des batailles
économiques au niveau mondial...
Du minitel au thermomètre dont nous jamais su exporter la "fameuse french touch" qui consistait à prendre la température par voie rectale...(les seuls au monde...) alors que tous les autres pays la prenaient sous les bras...ou dans la bouche.
Je ne saurai donc que trop conseiller à Madame Lagarde d'essayer de prendre la température économique de notre pays d'une façon plus internationale et non plus "à la française"
Nécronomiquement votre
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Quand on est immobile, le moindre geste coûte cher...
Les manifestations, le dimanche, de fonctionnaires, de lycéens, des retraités, nous démontrent à quel point, les populations qui ne sont pas engagées dans l’univers impitoyable de la mondialisation concurrentielles sont devenues le dernier rempart contre les politiques.
Les politiques étant, il faut malheureusement en convenir devenus également l’ultime rempart face aux multinationales et aux financiers.
Ainsi va la vie en France, ou l’ANPE incite désormais les chômeurs à se délocaliser ou à accepter des postes plus loin de chez eux, a un moment ou l’immobilier est en chute libre comme partout sur la planète et que par conséquent, la plupart des gens connaîtront des difficultés pour vendre leur bien et déménager et que le prix de l’essence devient plus coûteux donc les déplacements pour se rendre à son travail.
En ce moment, propriété ne rime pas avec mobilité...et travailler plus avec gagnez plus.
Quand l'immobilisme est la règle d'un pays, le moindre geste coûte cher...
Il est vrai qu’un an auparavant, notre Président niait totalement le problème de l’inflation accusant même Jean-Claude Trichet le gouverneur de la BCE d’hypothéquer la croissance en privilégiant la lutte contre une inflation qui selon Nicolas n’existait plus.
Seule la fermeté d’Angela Merkel qui ,elle, comprend quelque chose à l’économie, le sang froid de Jean-Claude Trichet, nous ont pour l’instant préservé de la catastrophe…et de l’erreur fatale.
Jean-Claude n’a pas appuyé sur le bouton du détonateur de la baisse des taux... Grâce lui soit rendue, l’inflation aurait été double.
Dans ces conditions, il faut n’accorder aucune crédibilité à Christine Lagarde (hagarde) qui jubile sur des résultats dans lequel le gouvernement n’a rien à voir et qu'il ne comprend même pas.
le deuxième trimestre le démontrera assez largement.
Nécronomiquement votre
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pyramide inversé ou création d'un sous-plancher
Tout ce qui est en haut sera-t-il un jour en bas comme dans le Talmud ?
Pas sûr concernant les banques si l'on en croit Ben Bernanke dont les commentaires d'hier sont éloquents :
lors de son discours devant la commission économique du Congrès, d’avoir aidé Bear Stearns. Son explication est plus qu’un aveu. En cas de crise financière, dit Bernarnke, les règles de la libre concurrence ne s’appliquent plus pour les banques. Elles ont ainsi pu faire n’importe quoi, pendant des années. Prendre des risques démesurés pour que ses patrons se gavent de stock-options. Elles survivront, de toute façon.
Libération
Un bel exemple de lucidité du patron de la FED
Mais en sera-t-il de même pour les gens qui sont endettés et qui vont voir année après année leur bien immobilier perdre de la valeur...?
Que ceux sont en bas actuellement se rassurent, ils resteront en bas mais mécaniquement remonteront d'un cran dans la chaîne de la valeur car les endéttés seront aspirés sous eux dans un sous plancher.
En quelque sorte le Krach, dont on sait maintenant qu'il ne peux concerner les banquiers destinés à être sauvé dans l'arche de Zoé, est réservé à leur clients.
Après nous le Déluge...Ce que l'argent prélevait sur le vivant ne retourne plus à la survie mais reste à l'argent. La boucle est bouclée.
"Appauvrissez-vous pour que s'enrichissent ceux qui mettent leur salut dans l'argent" aurait pu dire Christine Lagarde.
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